d’intervention de ces acteurs sont étudiées. Enfin, les difficultés rencontrées par ces acteurs ainsi que des recommandations de mesures d’appui sont présentées.
Independant Power Producer – a été mis en place au Togo avec la centrale thermique de 100 MW de ContourGlobal
mise en service en 2010. Les acteurs qui exploitent actuellement les autres centrales de production connectées au réseau sont les deux opérateurs publics historiques (CEB et CEET). Sur ce secteur de la production centralisée, les
acteurs privés sont mobilisés en tant que concessionnaires, constructeurs, sous-traitants pour la construction, soustraitants de façon ponctuelle pour l’exploitation et la maintenance. Il est prévu une augmentation des capacités
de production d’électricité au Togo avec plusieurs projets de centrales thermiques, solaires photovoltaïques ou hydrauliques actés ou en cours de montage. La majorité de ces projets seront développés sous la forme de partenariats public-privé. Les concessionnaires de ces centrales au Togo et en Afrique de l’Ouest sont majoritairement des multinationales étrangères. La réussite de ces projets repose principalement sur la mise en place d’un cadre réglementaire clair et incitatif et, si nécessaire, sur les garanties apportées par l’Etat pour le respect des engagements pris, notamment au regard de l’achat de l’électricité par l’opérateur public national. Une implication forte du gouvernement dans le développement de projets en partenariat publicprivé facilite grandement le financement de ce type de projet dont l’envergure nécessite souvent l’implication d’institutions de financement
internationales. Les autres acteurs privés (hors bailleurs, constructeurs et concessionnaires) sont mobilisés en
tant que sous-traitants des opérateurs publics et privés.
normes internationales de Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement et pour monter en compétences sur la planification des activités. Ces entreprises présentent également des capacités financières assez fragiles, ce qui peut perturber les activités de sous-traitance.
capacité » désigne les activités de production d’électricité avec des puissances installées supérieures à 500 kVA, souvent pour des complexes industriels (agro-alimentaires et chimiques). Ces dispositifs d’autoproduction
sont principalement thermiques au Togo. L’autoproduction « faible capacité » pour les particuliers pour un
usage domestique et pour des structures privées, publiques, associatives ou communautaires pour un petit usage
productif. Ces dispositifs d’autoproduction sont principalement thermiques et solaires photovoltaïques, avec
une forte augmentation des dispositifs solaires photovoltaïques ces dernières années.
La stratégie nationale d’électrification prévoit notamment le déploiement de 555 000 kits solaires pour assurer l’accès à l’électricité à des particuliers notamment via le programme CIZO. Le marché de l’autoproduction « faible
capacité » à partir d’énergie solaire photovoltaïque est un marché sur lequel de nombreux acteurs se positionnent
: principalement des petites et moyennes entreprises togolaises ou ouest-africaines, des acteurs togolais informels, et plus récemment des acteurs étrangers (sélectionnés par consultation restreinte) dans le cadre du programme CIZO.
modalités d’accès au marché sont diverses.
se positionnent sur ces marchés. Cependant, du fait de l’absence de marché passé au Togo, les acteurs togolais
n’ont pas d’expérience en tant que concessionnaire de mini-grids. Les principales difficultés rencontrées par les
acteurs du secteur de l’autoproduction « faible capacité » et des mini-grids concernent entre autres la rentabilité des
projets qui n’est pas encore garantie sans mesures de soutien ; l’accès au financement pour des projets qui comportent des risques importants ; la qualité du matériel ; les ressources humaines qui ne sont pas formées pour ces activités. De plus, les acteurs privés sont dans l’attente de la mise en place d’un cadre réglementaire clair sur les énergies renouvelables et décentralisées (en cours d’élaboration et de publication). Des mesures d’appui
sont présentées dans ce rapport pour soutenir les acteurs privés qui font face à ces difficultés. De plus, les acteurs
privés togolais rencontrent des difficultés spécifiques (faibles capacités financières, manque de certaines
compétences techniques ou financières, manque d’expérience) qui nécessiteraient des mesures spécifiques
d’appui et de transfert de technologie. Le rôle d’autres acteurs que les entreprises du secteur de l’énergie a également été traité dans cette étude.
spécifiques au secteur de l’énergie. Les banques commerciales locales et les opérateurs de microfinances sont
eux beaucoup moins mobilisés sur le secteur de l’énergie, notamment à cause des risques importants liés à ces
activités. Or les petites et moyennes entreprises togolaises du secteur de l’énergie, ainsi que les porteurs de
petits projets de production décentralisée (particuliers, structures publiques, privées, associatives ou communautaires) financent majoritairement leurs activités via les banques locales et opérateurs de microfinance. La
mise en place d’instruments financiers spécifiques via des intermédiaires financiers locaux pourrait permettre de
lever en partie ce frein au financement.
carte et formations en entreprises) sont actuellement disponibles au Togo pour former les personnes qui interviendront dans le secteur de l’énergie. Les centres de formation proposent des formations allant de quelques
semaines à plusieurs années.
spécialisés sur les technologies renouvelables. De plus, les formations existantes sont jugées trop peu professionnalisantes par le secteur privé. Les offres de formation ne sont donc pas en adéquation avec la demande du marché de l’emploi. Il faudrait donc développer des formations spécifiques sur les énergies renouvelables et
en particulier sur les métiers du solaire. L’AT2ER avec le soutien financier de la BAD a lancé un programme d’académies solaires en ce sens pour former des techniciens solaires dans le cadre du projet CIZO. Les entreprises
privées doivent être mobilisées sur la mise en place de ces formations. Ces formations ne doivent pas être
uniquement techniques mais doivent également couvrir des compétences en management et être tournées vers
la pratique (Travaux Pratiques, activités pratiques sur le terrain, stages). Afin de faciliter la mise en place de
stages, une législation favorable pour les entreprises qui prennent des stagiaires pourrait être mise en place
ainsi que des mécanismes de soutien à des stages dans le domaine de l’énergie. Enfin, les centres de formation rencontrent des difficultés pour mettre en place des unités expérimentales pour les étudiants par manque de sources de financement. Des soutiens financiers pourraient être apportés par les acteurs publics
togolais ou internationaux pour développer ces unités.
dans des activités de lobbying sur la réglementation et le respect des droits des populations, sur des activités
de formation et sur des projets de production d’énergie décentralisée. Ces acteurs interviennent ponctuellement sur des projets portés par des acteurs privés mais ils pourraient être plus impliqués en amont des projets de production décentralisée afin d’avoir plus d’impact sur les territoires.








































































































































