Togo-Les tribulations du corps de Kpadé Clément Mebounou à Lomé

Il y a des histoires de famille qui finissent par se laver en public. C’est le cas de l’international Kpadé Clément Mebounou, décédé le 22 décembre à l’âge de 76 ans mais dont le corps fait l’objet de litige entre sa famille.

Au centre de cette affaire, les problèmes de mœurs. En effet, il se susurre que la division liée à l’enterrement du défunt trouverait son origine dans une affaire de mœurs. « Les histoires de famille ne s’éteignent pas après la mort apparemment en Afrique. La dépouille d’un homme secoue la famille MEBOUNOU depuis ce weekend à Lomé. Il s’agit bien de M. MEBOUNOU Kpadé Clément, un ancien joueur de l’équipe nationale togolaise décédé à son domicile le 22 septembre 2021 suite à une maladie. Mais voilà, la dépouille est au centre d’une querelle entre deux parties. La fille ainée rentrée de France et son frère et une partie de la famille d’un côté et la femme du défunt, un oncle et une partie de ses enfants », précise le confrère linterview dans une publication.

La fille aînée du défunt n’a pas réussi à enterrer dignement son père. L’autre partie de la famille a réussi à dérober le corps du défunt et a procédé à l’enterrement à l’insu des autres membres de la famille. Sylvie Mebounou, la fille aînée du défunt, continue de dénoncer les conditions dans lesquelles son père a été inhumé.

« Je suis rentrée de France pour enterrer mon père qui a été un grand homme du football togolais, mais hélas. Je suis la fille aînée de mon père. Je vis en France. Depuis que mon père s’est marié avec une autre femme, sa vie est devenue un calvaire. Cette femme lui rendait la vie difficile. Mon père se plaignait tout le temps et voulait que je le sauve des mains de celle-ci », confite-t-il

Et d’ajouter : « Mon père mangeait mal et était mal traité. Il n’avait pas la paix qu’il souhaitait pire, je ne pouvais pas prendre soin de lui comme je voulais parce que tout ce que j’envoyais, on refusait de le lui donner. Finalement, il est tombé malade. Pourquoi, parce que son frère couche avec sa femme. Cette femme a le toupet de sortir avec le frère de son mari sous prétexte que son mari ne bande plus. Ce chagrin a provoqué le décès de mon père. A moi-même, cette femme a eu le culot de demander de lui trouver un blanc. Je suis rentré pour enterrer mon père, on me prive de ce droit. On a fait une réunion de famille au cours de laquelle je dis que j’ai acheté un cercueil pour mon père avec des vêtements qu’on lui mettrait, sa femme et mon oncle son amant ont refusé. Je dis qu’on va enterrer mon père au cimetière d’Avepozo, ils se sont opposés. Finalement, ils ne voulaient plus que je voie pour une dernière fois le corps de mon père. Je voulais récupérer le corps, réunir les tantes pour faire une cérémonie familiale à mon père avant l’enterrement. On n’a pas pu. Difficile de retirer sa dépouille pour lui offrir une cérémonie digne de son rang parce que la femme et son amant font leur loi ».

Alors qu’une décision du tribunal près de Lomé lui accorde finalement une ordonnance de retour du corps à la morgue de Kégué en attendant qu’un accord soit trouvé entre les deux parties, l’autre partie en conflit réussit par des manœuvres à avoir le corps et à procéder à l’enterrement en catimini.

Sylvie MEBOUNOU se prépare à plainte contre son oncle qu’elle accuse d’être au centre des tribulations du corps de son père. Affaire à suivre de près !