Au siège de la société éditrice du quotidien national, Togo-Presse, l’ambiance est morose et délétère. Le personnel, réclamant une revalorisation de leurs salaires, entre autres, sont en grève. La distribution du journal a pris un sérieux coup. La direction fait appel aux forces de l’ordre et de la sécurité.
« Les forces de l’ordre ont fait le forcing en demandant aux employés de monter dans leur fourgonnette. Suite au refus de ces derniers, ils ont embarqué trois collègues pour les mettre dans la fourgonnette. J’étais allé moi aussi pour demander qu’ils m’embarquent également mais ils ont refusé », raconte Simnabiou Kossi Etienne, le vice-président des délégués, à certains confrères. « Les journaux ne sont pas acheminés. On a ramassé toutes les presses on les a bloquées. Les véhicules ne bougent pas », a-t-il ajouté.
Les trois personnes arrêtées sont Laré Koupak, le président du personnel, Assih Abalo, le vice-président et Baderi Monipak, le Secrétaire administratif. Ces derniers ont été interpellés et conduits au commissariat.
Les agents d’Editogo promettent qu’ils ne céderont que quand les lignes vont bouger dans le sens des solutions à leurs revendications qui, rappellent-ils, ne datent pas d’aujourd’hui. Elles vont de la revalorisation salariale au paiement des primes forfaitaires du gouvernement à tous les employés en passant par le retour des primes pharmaceutiques, etc.