(CNAP).
Dans une déclaration, le Mouvement des républicains centristes (MRC) d’Abass Kaboua, a égrené les occasions manquées par l’opposition togolaise, pour mettre fin aux multiples crises politiques togolaises. Une situation, dit-il, que les présidents Alfa Condé et Nana Akufor Addo, alors facilitateurs, avaient dénoncés en leur temps. Se félicitant de la dernière initiative de l’exécutif togolais qui a réuni les acteurs politiques nationaux, pour discuter et détendre le climat politique, le MRC remarque que ces discussions ont permis de déboucher sur d’énormes avancées politiques, notamment sur le cadre électoral national et la recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
» …Si nous remontons dans l’histoire, que le ministère de l’administration territoriale de la décentralisation et du développement des territoires s’est porté garant à initier un cadre de Concertation Nationale des Acteurs politiques (CNAP) entre tous les partis politiques et diverses tendances, c’est ce que n’a pas prévu notre constitution (…) Cette initiative avait pour phase cachée d’unir les Togolais et permettre que les rivalités puissent se muer en fraternité et en bonnes relations de travail, d’union et d’amour entre les fils de la même patrie. « , s’est réjoui le MRC.
» Le CNAP a réuni 21 partis politiques. Les discussions ont permis de toucher 52 points de la constitution togolaise, dont 29 portent sur les problèmes électoraux. Le financement des partis politiques, la recomposition de la CENI, les régionales, la composition du futur Sénat, le problème foncier, … sont plusieurs points sur lesquels nous avions échangé positivement « , note le parti d’Abass Kaboua. La fausse note, relève le MRC, est le comportement du parti de Jean-Pierre Fabre. En effet, les » intempéries politiques » au Togo portent un nom: l’ANC, souligne le MRC. Non seulement, Abass Kaboua pointe du doigt le fait que les acteurs politiques togolais ne se font pas confiance, mais aussi le manque de vision politique de Jean-Pierre Fabre et compagnie.
» …Même si l’on n’aime pas le chien qu’on lui reconnaisse d’avoir des dents blanches. Pour rien du tout, parce qu’elle veut faire entrer forcée de ses propositions d’abord étudiables par tous avant adoption, que des érudits, avides de tacts et clairvoyance, à l’image de Jean Pierre Fabre, annoncent leur retrait du cadre… », s’étonne le leader du MRC. » C’est vraiment le complexe de Gribouille, un candidat qui craint l’échec et trouve des motifs, pour ne pas aller à l’examen. Voilà ce qu’il a toujours fait depuis les retraits de ses députés, des membres de la CENI et qu’il tente encore à cette veille des régionales qui vont achever l’architecture de collectivités territoriales promulguées par nos textes. On a l’impression que l’ANC veut semer du haricot pour récolter du riz… », raille Abass Kaboua.
L’on retiendra une fois encore que la politique du »moi, c’est moi » a encore fait ses preuves lors de ces discussions organisées par le ministère de l’Administration territoriale. Une initiative saluée par la majorité
de la classe politique togolaise, et qui a eu le mérite de poser des questions essentielles pour la bonne
marche des processus électoraux futurs.
