depuis quelques jours à Genève où notre pays effectue un passage devant l’Examen Périodique Universel pour présenter la situation des droits de l’homme.
Les nombreux efforts consentis par le Togo dans le domaine des Droits de l’Homme ont besoin d’une tribune pour être évalués. Et comme on ne peut danser et s’apprécier, le Togo se soumet à cet exercice à partir de ce lundi.
Le passage du Togo devant cette instance des Nations-Unies qui n’est pas un tribunal est plutôt une occasion d’évaluation par les paires à laquelle se soumettent les 193 États membres. Depuis le 19 janvier dernier dès son arrivée à Genève, la délégation togolaise a travaillé d’arrache-pied pour proposer des réponses idoines aux
multiples questions posées d’avance.
Cet exercice auquel se soumet le Togo et d’autres pays connaîtra trois temps forts : D’abord l’identité de ceux qui composent la délégation togolaise sera déclinée par le Chef de la Délégation, suivie de la présentation de la déclaration liminaire sur la situation des Droits de l’Homme dans notre pays. Il faut également mentionner que plusieurs États portent un intérêt aux questions des droits de l’homme au Togo. Pour preuve, 95 pays ont manifesté leur désir de prendre la parole après la présentation du rapport.
Ainsi, le second temps fort sera la réponse aux questions préalablement posées. Pour finir, les pays qui l’ont manifesté, interviendront les uns à la suite des autres. Le Togo rebondira par des réponses, apports et éclairages.
Pour la session 2022 de l’EPU, le groupe de rapporteurs du Togo est composé des Émirats Arabes Unis, de
l’Ukraine et de l’Érythrée.
Appelé la Troïka ce groupe a pour mission de préparer le rapport du déroulement de l’EPU sur le Togo. La délégation du Togo fera des réunions avec ce groupe le même jour, aussitôt après l’examen.
Le 26 janvier prochain, le projet de rapport sera transmis à la délégation du Togo pour des observations. Dans la foulée, ce projet de rapport sera adopté par le groupe de travail de l’EPU.
Notons qu’il y a le secrétariat de l’EPU qui accompagne la Troïka dans son travail de préparation du rapport.
L’EPU mesure le respect par l’État de ses obligations internationales contenues notamment dans la Charte
des Nations Unies, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, les Instruments des Droits de
l’Homme auxquels l’État est Christian Trimua, ministre en charge des Droits de l’homme partie.
Rappelons que L’EPU demeure un mécanisme unique du Conseil des droits de l’homme ayant pour but d’améliorer la situation des Droits de l’Homme dans chacun des 193 États membres des Nations-Unies.
L’intérêt de l’EPU reste les recommandations qui sont des défis à relever en matière des droits de l’homme au niveau de chaque pays avec le principe de l’acceptation et non de l’obligation. Outre le Ministre des Droits de l’Homme, la délégation est composée du Ministre de la Communication et des cadres du Ministère des droits
de l’Homme, de celui de l’action Sociale, de la justice, de la sécurité et des députés à l’assemblée nationale.
Depuis Genève, El Hadji Arimyao Tchagnao