Adrien Béliki Akouété, à la tête du parti politique créé il y a quelques années par feu Edem Kodjo, souhaite voir l’opposition togolaise connaître une meilleure situation que ce qu’elle connait actuellement. Mais, les bonnes intentions ne suffisent pas. Il faudrait agir. Que peut-il faire alors pour le relèvement de l’opposition ? Et pourra-t-il y parvenir.
Adrien Béliki Akouété a été pendant longtemps un syndicaliste reconnu au Togo, mais aussi sur le plan international. Mais, comme il l’affirme lui-même a fibre politique existait depuis plusieurs années. Son engagement politique ne date pas d’aujourd’hui. Adrien Béliki Akouété ne fait donc pas ses premiers pas en politique sur la terre de nos aïeux. Sauf que là, il a décidé de quitter le terrain syndical pour s’engage ouvertement et de façon complète en politique. C’est ainsi que depuis un moment, il a décidé de relever la Convergence patriotique panafricaine (CPP), un parti aux idéaux plutôt nobles, et qui risquait de disparaitre. Malgré quelques problèmes liés au contrôle du parti
entre sa mouvance et une autre, il a réussi à prendre le dessus. Aujourd’hui, Adrien Béliki Akouété est le seul maître à bord.
À ce titre, il participe déjà activement à l’animation de la vie politique nationale.Par exemple, la CPP a participé aux discussions au sein de la Concertation nationale des acteurs politiques (CNAP) qui a eu lieu il y a quelques mois. D’excellentes conclusions adoptées lors de ces travaux ont déjà été prises en compte par le gouvernement et
l’Assemblée nationale pour améliorer les textes qui régissent la compétition politique dans notre pays.
Mais, Adrien Béliki Akouété, ne voudrait pas s’arrêter en si bon chemin. En voyant la situation déplorable de l’opposition dont il fait partie, aux lendemains de l’élection présidentielle du 22 février 2020, il a envie de faire quelque chose pour elle. Le président de la CPP pense même qu’il est possible de relever cette opposition face au régime de Faure Gnassingbé qui se renforce toujours un peu plus. « Ce n’est pas parce qu’on a connu des échecs qu’on ne peut pas essayer. Des discussions se mènent déjà pour réfléchir à tout ce qui va se passer à partir
de 2022 », a-t-il déclaré il y a quelques jours. Pour lui, si l’opposition veut mieux se positionner pour la présidentielle de 2025, et avant cela les élections régionales annoncées pour l’année prochaine, sans compter que les députés
actuels sont presque en fin de mandat, elle va devoir rapidement agir.
Connaissant bien l’opposition togolaise et ses multiples rivalités, Adrien Béliki Akouété a du pain sur la planche. En tout cas, rien n’est gagné d’avance dans cette affaire.