En sa qualité de commandant en chef des FAT, le président de la République est régulièrement mis au courant de l’évolution de la situation sécuritaire tant sur le territoire national que dans les pays où le Togo a engagé des troupes. Sur cette base, il dispose donc suffisamment d’éléments pour prendre les décisions qui s’imposent. Et même s’il ne s’engage pas directement dans les combats sur le terrain, le chef de l’Etat rend souvent visite aux troupes.
Depuis le déploiement des soldats dans le nord du pays, dans le cadre de l’opération Koundjoaré, Faure Gnassingbé est déjà allé galvaniser ses troupes. L’événement survenu dans la nuit du 8 au 9 novembre dernier ne pouvait pas le laisser indifférent. Le Conseil des ministres tenu vendredi dernier, nous apprend qu’il s’est rendu
dans la préfecture de Kpendjal afin de constater sur place la violence de l’attaque. « Il a porté à nos Forces de défense et de sécurité un message de soutien, d’encouragement et de félicitations, en son nom propre et au nom
du peuple togolais », précise le communiqué sanctionnant les travaux du Conseil des ministres. Le président de la
République, chef suprême des armées, a particulièrement salué la bravoure, la vaillance et le professionnalisme de la section déployée dans la localité de Sanloaga dans le cadre de l’opération Koundjoaré destinée à sécuriser les localités situées à l’extrême nord de notre pays. Il a par ailleurs instruit le gouvernement pour la poursuite des investissements permettant de renforcer le dispositif sécuritaire ainsi que les capacités de notre armée.
Le chef de l’Etat a en outre insisté sur le besoin de renforcer et d’accélérer les actions dans les secteurs sociaux au profit des populations les plus exposées à la menace. Les populations de l’extrême nord du pays sont les plus
défavorisées. La pauvreté et la précarité sont plus visibles dans cette partie du Togo. Cela rend ces populations vulnérables à l’endoctrinement. Le gouvernement doit donc faire diligence afin que cela ne constitue pas un
terreau fertile pour le terrorisme comme on peut le constater dans certains pays de la sous-région et de l’Afrique. Autre point important : s’il n’y a pas une bonne collaboration entre populations et armées, donc d’excellentes relations, il sera difficile de combattre le phénomène. Le président de la République a invité à resserrer constamment les liens entre l’armée et la population