Braquages à Lomé: de nouvelles mesures annoncées par le Gal Yark Damehame

Le phénomène de braquage autour des banques prend une proportion inquiétante depuis quelques semaines à Lomé. La semaine dernière, un jeune homme a été victime des braqueurs qui lui ont soutiré 50 millions de FCFA qu’il venait de retirer d’une institution financière. Selon les informations, ce braquage a été opéré le mardi 18 janvier 2022 par deux individus qui ont menacé la victime avec une arme au niveau de l’UTB circulaire

 

Cette attaque a suscité émoi et indignation au sein de la population du grand Lomé qui se demande légitimement à quand la fin de ces actes répréhensibles ?

La question se pose avec acuité quand on sait que de tels braquages ne peuvent que créer une certaine psychose au sein de l’opinion. Les autorités sécuritaires du pays ne sont pas restées indifférentes face à ce problème récurrent. Le directeur général de la police nationale, Yaovi Okpaoul a déploré ce nouveau braquage et a lancé un appel à la population à une prise de conscience lors des retraits de leurs fonds.

De son côté, le ministre de la sécurité et de la protection civile le général Yark Damehame a indiqué que tout retrait d’une somme importante auprès d’une banque devrait s’effectuer désormais sous la protection de la police.
Selon le ministre, il ne sera plus possible de retirer une somme de plus de 20 millions à la banque sans le certificat d’accompagnement de forces de sécurité.

Le Ministre a annoncé par la même occasion que l’escorte policière est gratuite pour tout citoyen. » On ne peut plus continuer comme ça. Si on ne voit pas un document signé du ministère de la sécurité, l’opération de retrait ou
de dépôt devra être ajournée. Si c’est le prix à payer pour éviter les braquages, nous devons nous engager « , a déclaré Yark Damehame.

Après la sortie médiatique des autorités sécuritaires, nombreux sont ceux qui sont restés sceptiques face aux nouvelles mesures annoncées pour le renforcement de la sécurité des personnes et des biens. Alors que les uns critiquent la somme fixée pour l’accompagnement policier, d’autres pensent qu’il faut plutôt renforcer la sécurité
autour des banques.

Toujours est-il que le danger est réel. Que doivent faire les autorités sécuritaires pour endiguer ce mal qui gangrène la société togolaise ? Tout compte fait, les opérateurs économiques piaffent d’impatience de voir cette situation se décanter afin qu’ils puissent vaquer à leurs occupations sans anicroche.

Lynda Dalikou