Les étudiants et élèves burkinabè « font face à une crise systématique et persistante en matière de transport scolaire et universitaire », selon une ONG locale.
Tunis (dpa) – Au Burkina Faso, la Société de transport en commun (SOTRACO), une entreprise publique, sera dotée de 500 bus pour faciliter la mobilité des élèves et étudiants, moyennant un investissement de près de 45 milliards de francs CFA (environ 68 millions d’euros).
Il s’agit, selon la présidence du Faso, d’un projet s’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre de l’« Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous » annoncée le 20 juin 2024. L’acquisition des 500 bus sera financée, a-t-on ajouté, par l’État « avec l’accompagnement » de Vista Bank Burkina, filiale du Groupe Vista Bank.
Au Burkina Faso, les étudiants et élèves des différentes villes, notamment Ouagadougou, la capitale, et Bobo-Dioulasso, la capitale économique, « font face à une crise systématique et persistante en matière de transport scolaire et universitaire », a indiqué, en novembre 2024, la Fédération Estudiantine et Scolaire pour l’Intégrité au Burkina Faso (FESCIBF).
« En raison de la forte demande et de l’insuffisance de moyens de transport, les bus qui assurent le déplacement des élèves et étudiants sont constamment surchargés, entraînant des risques considérables pour la sécurité et la santé des passagers ». « Cette situation entraîne des retards fréquents, voir des absences des étudiants et élèves aux cours et examens », a-t-on déploré.
D’une durée de cinq ans, l’« Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous » vise, selon le gouvernement à « améliorer, de façon rapide et significative », les conditions générales de l’enseignement à travers le pays.
© dpa Deutsche Presse-Agentur
