Eric Dupuy: « Il faudrait que cette personne prenne le temps de lire les choses avant de s’exprimer »

L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) n’a pas l’intention de claquer la porte de la Concertation nationale des acteurs politiques (CNAP). C’est ce qu’a laissé entendre Eric Dupuy, le Secrétaire national à la communication du parti chez nos confrères de victoire Fm

 

Alors que le récent communiqué de l’Alliance Nationale pour le Changement laissait entrevoir, pour certains membres de l’opposition, un départ éminent de la Concertation nationale des acteurs politiques, le parti orange affirme qu’il en est rien. Invité sur les plateaux d’une radio privée de la place, Éric Dupuy a tenu à répondre à tous ceux qui ont, selon lui, mal interprété le communiqué rendu public , il y a quelques jours par l’ANC.

« J‘ai entendu les gens se féliciter du fait que l’ANC ait quitté la CNAP. Il faudrait que cette personne prenne le temps de lire les choses avant de s’exprimer, malheureusement elle ne le fait pas souvent. L’ANC se verrait contrainte de ne pas s’associer au semblant du consensus qui se dessine », confie-t-il.

Une réponse du berger à la bergère. En réalité, il répond aux récents propos de Brigitte Adjamagbo-Johnson, la Secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) qui se félicitait, il y a quelques semaines, du contenu dudit communiqué. Pour Eric Dupuy, la CNAP doit baliser la voie pour l’organisation d’élections régionales et répondre aux préoccupations des Togolais. Il n’est donc pas question pour l’ANC de claquer la porte des discussions, clarifie-t-il.
« Nous sommes là, nous continuons à mener les discussions pour qu’on prenne en compte nos propositions, peut-être pas toutes mais les plus importantes », poursuit-il.

La Concertation nationale des acteurs politiques est une structure créée par les autorités togolaises dans le but de définir, entre autres, un cadre légal pour l’organisation des prochaines élections régionales. Elle regroupe le gouvernement, le parti de la majorité et ceux d’une partie de l’opposition.