Le monde de la musique est en deuil. Celui qui est présenté comme une interface entre les Antilles et l’Afrique, né à Paris, la capitaine française, en novembre 1955, est décédé des suites de la Covid-19.
Icône du Groupe français qui a le plus tourné à l’étranger, au compteur plus de 70 pays, avec sa voix rocailleuse et grave Jacob Desvarieux, selon Rfi musique, « semblait taillée pour le blues. Mais c’est au rythme du zouk » qu’il « s’est fait entendre et a marqué les esprits, même si le guitariste chanteur s’est offert au milieu de sa carrière une escapade rappelant ses liens avec la musique du Sud des États-Unis, le temps de l’album Euphrasine’s Blues ». C’est dire qu’il aura marqué son temps de son empreinte.
« Durant plus de quatre décennies, avec la formation Kassav’ dont il était devenu de facto le leader, il a porté l’étendard de la musique antillaise. À son palmarès au sein du collectif, entre autres, le premier Disque d’or pour la Guadeloupe en 1986, une Victoire de la musique en 1988, dix Zéniths à Paris remplis pour les dix ans d’activité (1989), deux Bercy pour ses vingt ans, le Stade de France pour ses 30 ans, La Défense Arena (plus grande salle d’Europe avec 40 000 spectateurs) pour la décennie suivante en 2019 », poursuit la même source.
L’Officier de l’Ordre du mérite au Sénégal fait partie des précurseurs de l’Afro-zouk. Il a fait des featuring avec plusieurs stars africaines notamment le Groupe Toofan, l’Angolaise Yola Araujo, la Gabonaise Patience Dabany, la Béninoise Angélique Kidjo, l’Ivoirien Alpha Blondy, le Camerounais Manu Dibango, le Comorien Chébli, la Cap-Verdienne Elida Almeida, entre autres. C’est donc une immense perte pour la muisque internationale.