L’Algérie a intercepté 100 000 migrants irréguliers en 2024

Elle a reconduit, en 2025, plus de 82 000 migrants irréguliers vers leurs pays d’origine.

L’Algérie, zone de départ et de transit des migrants irréguliers vers l’Europe, a « empêché » plus de 100 000 migrants clandestins de se déplacer vers l’Afrique du Nord et le vieux continent en 2024, selon le ministre algérien de l’Intérieur, Saïd Sayoud.

L’État nord africain qui partage de longues frontières terrestres avec la Tunisie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie, le Sahara occidental, le Niger et le Mali, a reconduit, en 2025, plus de 82 000 migrants irréguliers vers leurs pays d’origine, d’après le ministre.

S’étendant sur plus de 1 600 km sur la mer Méditerranée, la ligne côtière de l’Algérie est une zone de départ des migrants irréguliers vers l’Espagne et, dans une moindre mesure, vers l’Italie.

La coopération de l’Algérie avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a permis le retour volontaire vers leurs pays d’origine de 8 500 migrants irréguliers en 2024 et de plus de 7 000 autres en 2025, a ajouté le ministre, cité par la presse locale.

Le phénomène de la migration irrégulière « dépasse désormais les frontières et est organisé par des réseaux criminels internationaux activant dans plusieurs pays du bassin méditerranéen, impliqués dans le trafic de migrants, la traite humaine, le trafic des différents types de drogues et le blanchiment d’argent », a-t-il dit.

 

 

© dpa Deutsche Presse-Agentur