Plusieurs personnes m’ont tagué dans l’affaire qui secoue la société mèche Amina, preuve que de plus en plus de personnes reconnaissent notre engagement citoyen auprès de nos compatriotes.
Gerry Taama
Mais le Net dispose d’un député élu dans le grand Lomé et c’est tout naturellement qu’il s’est impliqué dans la recherche d’abord d’informations, et ensuite, dans la mesure du possible, de solutions dans cette triste histoire. Il a rencontré la direction de l’entreprise, les délégués du personnel et le syndicat des travailleurs.
Allez lire son compte rendu et posez lui des questions directement.
Personnellement je retiens trois éléments.
Le premier est que le personnel ne connaît pas clairement sa situation contractuelle au sein de la société et il faut que cela soit rapidement éclairci. En dehors du personnel permanent, le reste des ouvriers sont payés à l’heure, recrutés sur de courtes périodes, mais il faut que cela figure sur les fiches d’embauche et visés par les inspecteurs du travail. Il existe une nomenclature des contrats dans notre code du travail et il faut clairement définir dans quelle catégorie les ouvriers se retrouvent.
Le second est que les autorités ont été saisies du problème. Tous les protagonistes ont eu au moins à rencontrer le ministre du travail. L’option sur la table reste l’apaisement et comme l’honorable Vincent l’a dit, la réinsersion des employés licenciés. Mais il reste aussi la voie judiciaire, si les employés estiment avoir été injustement licenciés. Il est vrai que la grève obéit à un certain nombre de préalables, dont le préavis, et que la violation de ces règles peut créer des dommages à l’entreprise. Mais comme l’honorable le précise, il faut clarifier la situation contractuelles du personnel employé à la zone franche. D’après ce que j’ai compris dans mes propres investigations, le personnel est recruté à la tâche sur des machines pour un travail donné. Quand le travail finit, on les libère mais on peut les reprendre pour une autre tâche. C’est une noria en fonction des besoins. Du coup, ceux qu’on libère considèrent qu’ils sont licenciés mais c’est à l’employeur de spécifier le type de contrat pour lequel l’employé est recruté et la durée afférente. La même chose se passe actuellement à dodo cosmétique.
Le troisième élément concerne la lettre de la honte. Comme Vincent le dit, selon la version de la direction, il a été demandé au personnel qui veut reprendre le travail de faire amende honorable (au delà de l’humiliation, c’est la légalité de la procédure qui pose problème) mais s’ils sont des journaliers comme cela semble se présenter, c’est une procédure de tri communément employée dans les pays asiatiques, où l’engagement de l’employé pour l’entreprise est souvent total. D’après la direction, aucun modèle n’aurait été imposé, mais comme une grande partie du personnel est plutôt analphabète, quelqu’un a trouvé le moyen de se faire son gombo en écrivant cette lettre type contre rétribution à ceux qui ne le peuvent pas. C’est aux inspecteurs du travail d’apprécier la légalité de la démarche.
L’honorable a fait un plaidoyer pour le rembauchage du personnel et il semble avoir été compris. C’est une bonne chose. Plus d’un milliers d’employés auraient déjà repris le travail. Mais Le gouvernement doit clarifier le statut contractuel du personnel de la zone franche pour éviter ce genre de désagrément.
Quand on voit ce qui se passe devant les usines chaque matin, où des milliers de personnes s’agglutinent devant le portail dans l’espoir d’être choisi par les contremaîtres, pour un salaire cumulé mensuel qui parfois ne fait pas 25 000f, ça fait très mal au cœur, en tant que Togolais.
Voilà pourquoi je plaide pour l’émergence d’un patronat national puissant. Aucun togolais ne voudrait traiter son compatriote ainsi.
Aidons nous vivants. Merci à honorable Vincent Ameganvi. Politique autrement.
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