La crise sanitaire prend une autre tournure dans le pays. Si jusqu’à une période récente, la situation sanitaire est plus ou moins gérable, elle a pris une nouvelle allure inquiétante avec l’arrivée du variant indien sur le sol togolais depuis quelques jours.
La coordination nationale de la gestion de la riposte contre le Covid-19, logiquement, se montre très alarmiste. En effet, le contexte est tel que la capacité des hôpitaux destinés au soin des patients atteints de la Covid-19 est largement dépassée.
« C’est ce qui explique la multiplication des cas de contamination avec la saturation des capacités d’accueil du CHR Lomé-commune et son cortège de décès. Avec la saturation du CHR Lomé-commune, les malades se dirigent désormais vers les cliniques de la place où ils meurent par dizaine, apprend-on de sources bien informées », croit savoir la même source citée plus haut.
Parallèlement, et malheureusement, la vaccination contre la maladie virale ne décolle guère. A ce jour, seuls 4% de la population ont reçu au moins une dose, déplore le Professeur Didier Ekouévi, le président du Conseil scientifique du Togo, invitant ses compatriotes à se faire vacciner sur le fléau du siècle.
Dans un communiqué publié ce lundi 23 août 2021, l’Exécutif informe de la poursuite de la vaccination avec un autre vaccin alors que la première a été faite essentiellement avec AstraZeneca.
« Le Gouvernement décide de la poursuite, à compter du jeudi 26 août 2021, de la vaccination avec l’administration du vaccin Pfizer en deuxième dose, aux personnes en attente de leur deuxième dose du vaccin AstraZeneca ».
Et d’insister : « Plusieurs études scientifiques ont démontré l’efficacité de l’association des vaccins AstraZeneca et Pfizer, d’où le choix de l’option de cette stratégie adoptée par plusieurs pays dont le Togo », tout en espérant qu’il y aura une « mobilisation… (et une) adhésion massive à la vaccination destinée à accélérer le processus vers l’atteinte de l’immunité collective ».