Gaétan Ahoomey-Zynu, un député de l’Union des forces de changement (UFC), a participé activement à la table ronde destinée à impliquer les acteurs étatiques et non étatiques dans le suivi et la mise en œuvre des recommandations des organes de traités internationales.
Le CCPR Centre, en concertation avec la Coalition togolaise des défenseurs des droits humains (CTDDH) et le Centre de documentation et de formation sur les droits de l’Homme (CDFDH), a organisé ce mercredi 20 octobre à Lomé, une rencontre d’échanges entre, d’une part les parlementaires et d’autre part les acteurs étatiques et non étatiques concernés par la mise en œuvre des recommandations formulées à l’Etat togolais par les organes des traités en générale, le Comité des droits de l’Homme (2021) et le Comité contre la torture (2019) en particulier.
Cette table ronde a permis aux participants, notamment des députés, des représentants des ministères en charge des Droits de l’Homme, de la Justice, de la Sécurité, de l’Administration territoriale, des Affaires sociales, des Finances, entre autres, de se familiariser avec lesdites recommandations et d’œuvrer pour qu’elles soient mises en œuvre.
Le député Géatan Ahoomey-Zunu, représentant le président du groupe parlementaire de l’UFC à cette rencontre, a indiqué c’est une bonne chose qu’elle soit organisée pour que, surtout les parlementaires afin que ces derniers identifient les recommandations dont la mise en œuvre relève de leur ressort et des institutions de l’Etat.
L’objectif poursuivi par les organisateurs, a rappelé André Kangni Afanou, le représentant du bureau Afrique du Centre pour les droits civils et politiques, est de favoriser une appropriation, part les parlementaires et d’autres acteurs étatiques, des recommandations formulées à l’État du Togo part les organes des traitées ces deux dernières années ; d’identifier les actions concrètes à entreprendre, en particulier pour l’effectivité des recommandations en général, les recommandations prioritaires et celles relatives à la situation des défenseurs des droits de l’Homme en particulier ; de renforcer l’espace de collaboration entre les parlementaires, les institutions de l’Etat et les acteurs de la société civile autour de la mise en œuvre des recommandations.
Le Togo a été examiné par le Comité contre la torture en 2019 et, récemment par le Comité des droits de l’Homme en juin 2021. Il se prépare à y aller encore en janvier prochain. D’où la nécessité que les recommandations antérieures soient faites pour mieux se fixer les perspectives.