Son départ d’ASKO, son nouveau club, les Eperviers, ses ambitions futures, Gnama Akaté, l’ex-capitaine de l’équipe nationale locale, à répond à plusieurs questions dans un entretien publié dans Mérite Sportif de ce mercredi 9 mars 2022. Lisez plutôt.
Vous avez rejoint la Super League irakienne depuis quelques semaines en provenance d’Asko de Kara. Dites-nous ce qui vous a motivé a quitté le championnat national pour une destination aussi particulière.
Il y a deux raisons principales. La Première est que l’offre était bonne. Asko avait aussi jugé que je puisse partir. Asko a facilité la faisabilité du transfert. La seconde raison était aussi de sortir un peu dans ma zone de confort pour voir ce qui se fait ailleurs. Ce sont les deux raisons qui m’ont motivé à accepter ce challenge.
Quelle position occupe votre clubAl Naft ?
Actuellement on est classé 6. Avant mon arrivée, le club occupait la 9 place. On a fait un bond de trois places. Nous sommes sur une pente ascendante. On va continuer de travailler.
Parlez-nous davantage de votre club Al Naft est un club irakien basé à Bagdad, la capitale. C’est un club professionnel, bien organisé.
Le club dispose de très bonnes infrastructures. Deux terrains gazonnés. Un pour les entrainements et l’autre pour les matches. L’objectif, cette année, est de gagner le maximum de points. Actuellement l’écart entre le premier et nous est vraiment très grande. Nous voulons gagner le maximum de matchs et remonter dans le classement et assurer le maintien.
Comment décrivez-vous le championnat irakien à ceux qui ne le connaissent pas ?
Le championnat est très suivi ici. Tous les matches sont retransmis à la télévision. C’est un championnat médiatisé. Il est relevé, contrairement à ce que pensent les gens. Il exige beaucoup d’efforts et de sacrifice. C’est un championnat physique et technique à la fois. Ceux qui se disent que l’Irak n’est pas un pays de foot doivent revenir à la réalité. Le niveau du foot en Irak est très élevé. Ici, ça va vite et ça joue bien. J’ai été surpris moi-même par le niveau du championnat. Il y a beaucoup d’étrangers qui rejoignent la Super League irakienne. Ce qui donne un bon niveau à la compétition.
Comment s’est faite votre intégration ?
J’ai eu la chance de tomber sur un bon coach qui, dès le premier jour, a montré qu’il comptait sur moi. Mes coéquipiers m’ont réservé un bon accueil. Ce qui a rendu facile mon intégration. L’intégration s’est bien passée. Je suis là, j’ai la confiance du coach et des dirigeants.
Y a-t-il d’autres africains qui ont fait de cette destination un tremplin?
C’est un championnat qui attire beaucoup d’Africains. Des Egyptiens, tunisiens ivoiriens… Dans mon club on est quatre : deux Burkinabès, un Nigérian et moi-même le Togolais. Sans oublier Awounyo Papa du côté d’Al Bassrah, Franco Atchou sociétaire d’Erbil Sports Club et Wilson Akakpo d’Al-Quwa AlJawiya.
Vous avez évolué avec la sélection nationale fanion du Togo, lors des éliminatoires du Mondial, notamment avec le Congo, le Sénégal et la Namibie. Avec la nouvelle dynamique de la sélection nationale, croyez-vous en une qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations Côte d’Ivoire 2023?
Je tiens à exprimer ma gratitude à Paulo Duarte qui a cru en moi lors des éliminatoires du mondial qui se sont terminées sur une note positive pour nous malgré l’élimination. Je dois continuer à bosser et être toujours prêt quand il me fera appel pour défendre les couleurs nationales. Pour 2023, j’y crois fermement. Il y a du travail qui se fait. Si on continue sur cette lancée, on aura notre carte à jouer et le Togo peut se qualifier