Ces six togolais, quatre Nigérians et trois Béninois appartiennent à un réseau dangereux de braquage. Interpellés, ces individus ont été présents aux médias ce 6 septembre à Lomé. Selon la Gendarmerie, ils sont derrière des braquages et cambriolages qui ont eu lieu entre juillet et août derniers à Agoè-Nyivé et à Légbassito. Certains des membres ce réseau sont basée à Langabou, une localité située dans la préfecture de Blitta.
Comment procèdent-ils ? Selon la Gendarmerie nationale, « Le mode opératoire de ces malfrats munis d’armes de guerre de fabrication artisanale et d’armes blanches, consiste à faire irruption de jour ou de nuit, encagoulés ou à visage découvert, dans les domiciles de leur cible, dans des services, magasins et boutiques présentant un intérêt particulier » et « dépouillent les victimes de leurs biens avant de prendre la fuite à dos de motos ».
Lors de leur arrestation, les gendarmes ont découvert dans leurs lieux d’habitation, un pistolet automatique de fabrication européenne en plus de chargeur vide. Sont aussi retrouvés dans leurs domiciles des joints de cannabis, deux ordinateurs portatifs, deux machettes et des téléphones portables.
Si 13 de ces malfaiteurs ont été arrêtés suite à une investigation menée depuis quelques semaines, d’autres ont réussi à prendre la poudre d’escampette.