Selon le communiqué rendu public de jour, Gérard Komla Adja, Premier Vice-Président du MPDD, Paul Missiagbeto , il a été enlevé le lundi 17 mai dernier par des personnes en civil se réclamant de la gendarmerie, aux motifs non encore élucidés et suivie d’une double perquisition, le tout sans le moindre document les y habilitant et avec une des rares brutalités comme à l’accoutumée.
Il est depuis lors en garde en vue vue au Service Central de Recherches et d’Investigations Criminelles (SCRIC) , sans que les faits qui lui sont reprochés ne soient connus de lui et ce, en violation de l’article 17 de la Constitution togolaise du 14 octobre 1992 qui dispose que « Toute personne arrêtée a le droit d’être immédiatement informée des charges retenues contre elle ».
Le communiqué précise que son interpellation , a occasionné des dommages collatéraux. Puisque son téléphone portable et celui de son épouse ont été arrachés et confisqués par les agents du SCRIC, portant ainsi atteinte aux données privées contenues dans lesdits téléphones.
« La formation politique MPDD élève une vive protestation et exprime son indignation contre ces actes attentatoires aux droits et libertés reconnus par notre loi fondamentale et d’autres dispositions légales que les autorités judiciaires sont censées être les garants. » mentionne le communiqué.