Nakpa Polo, la patronne de la CNDH, n’est plus. Absente des activités de l’institution ces dernières semaines, elle soignait un mal qui a, finalement, eu raison de son existence sur terre. Pourtant, souligne un confrère, « il s’agissait d’une maladie bénigne pour laquelle il n’y avait pas une grande crainte. Ses proches et ses collaborateurs espéraient d’ailleurs un rapide rétablissement ».
Elue présidente de la Commission nationale des droits de l’homme le 25 avril 2019, en remplacement du Professeur Alilou Sam-Dja Cissé, l’illustre disparue est titulaire d’une thèse de doctorat en droit public.
Ancienne ministre de la Justice en charge des droits de l’homme et des Relations avec les institutions de la République, elle a été également ambassadrice, représentante permanente du Togo auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et bien d’autres institutions onusiennes basées à Genève en Suisse.
Sous son ère, la CNDH a connu une certaine évolution notamment en matière de communication. Son décès intervient alors même que le processus de renouvellement de l’équipe dirigeante de la Commission en charge de la protection et la promotion des droits humains est en cours.