Ce financement additionnel au projet Filets sociaux et services de base (FSB) servira à renforcer l’aide économique d’urgence fournie par le gouvernement togolais aux populations pour qu’elles puissent mieux faire face aux conséquences de la COVID-19. Il permettra notamment d’élargir la couverture des transferts monétaires aux plus vulnérables et de renforcer la résilience des ménages en situation de pauvreté extrême en leur fournissant un soutien à la consommation et un accompagnement pour une meilleure inclusion économique. Ce financement comprend également une assistance technique au gouvernement pour consolider le système de protection sociale du pays.
« La pandémie de COVID-19 a eu des conséquences économiques désastreuses sur les ménages togolais, particulièrement les personnes les plus pauvres et vulnérables », souligne Hawa Wague, représentante résidente de la Banque mondiale pour le Togo. « En permettant d’étendre les filets de sécurité sociale et d’étendre la couverture des transferts monétaires à ceux qui en ont le plus besoin, tout en accompagnant la reconstruction de leurs activités économiques ce financement additionnel s’inscrit dans la continuité de la riposte contre la COVID-19 déployée par le gouvernement à travers le programme Novissi, et permettra au pays de mettre en place un système de protection sociale capable de réagir à d’autres chocs dans le futur. »
Le projet Filets sociaux et services de base a déjà bénéficié à 195 871 personnes, pour un objectif initial de 130 000 personnes. Parmi eux, 43 000 personnes dans 155 communautés ont bénéficié d’un meilleur accès à l’eau et 6 475 élèves étudient désormais dans des écoles réhabilitées ou nouvellement construites. L’accès aux filets de sécurité (transferts monétaires et alimentation scolaire) a été fourni à 92 345 bénéficiaires, dont 63 436 femmes, alors que les objectifs étaient respectivement de 78 000 et 39 000. La sous-composante alimentation scolaire a permis à elle seule de toucher 52 173 enfants, dépassant ainsi son objectif de 38 000.
Le projet FSB vient compléter les activités du projet Opportunités d’emploi pour les jeunes vulnérables (EJV) qui met en œuvre des travaux publics à forte intensité de main-d’œuvre et des activités d’inclusion économique, y compris des formations à l’entrepreneuriat et des subventions aux entreprises.
* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,6 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.