Générale constitutive du Syndicat des Enseignants du Togo (SET).
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Les Forces Démocratiques pour la République (FDR) ont appris à travers les médias la
dispersion brutale par des éléments des forces de l’ordre et de sécurité de l’Assemblée
Générale constitutive du Syndicat des Enseignants du Togo (SET) qui se tenait le samedi
22 mai 2021 à l’Hôtel TOM SAWYER à Kegué dans la Commune du Golfe 2, de
l’interpellation des participants qui, aux dernières nouvelles, ont été relâchés et de la
confiscation de six (06) motos.
Selon des informations recueillies auprès des organisateurs, les éléments des forces de
l’ordre et de sécurité ont justifié leur intervention musclée uniquement par la crise sanitaire
qui ne permet pas, selon eux, les rassemblements, alors que l’objectif réel poursuivi est
d’empêcher la tenue de l’Assemblée Générale.
Les FDR élèvent une vive protestation contre cet acte qui constitue une violation grave et
inacceptable de la liberté syndicale consacrée par la Constitution togolaise
L’alibi mis en avant ne se justifie guère dans la mesure où les organisateurs eux-mêmes
ont tout mis en œuvre pour limiter le nombre des participants afin de respecter
scrupuleusement les mesures barrières édictées pour endiguer la propagation de la
pandémie. D’ailleurs, cette dispersion est surprenante puisque le vendredi 21 mai 2021, la
Synergie des Travailleurs du Togo (STT) a organisé son premier congrès statutaire sans
être inquiétée.
Les FDR rappellent au gouvernement que la liberté syndicale est un droit constitutionnel
que l’Etat a l’obligation non seulement de respecter mais aussi et surtout de protéger.
Elles lui demandent en conséquence très fermement de mettre fin à tous les actes visant à
entraver la naissance du SET et exigent que les motos confisquées soient restituées à leurs
propriétaires
Me Paul Dodji APEVON