7 choses à savoir sur Francis Bebey, star multicarte, décédé il y a 20 ans

 L’artiste considéré comme ayant joué un grand rôle dans la reconnaissance des musiques africaines dans le monde s’est éteint le 28 mai 2001, il y a deux décennies, à 72 ans. Méconnu de la nouvelle génération, voici la vie de la défunte star en sept éléments.

Natif de Douala

Francis Bebey est né un jour de l’année 1929 à Douala, la capitale économique et le principal centre d’affaires du Cameroun. Si son père, un pasteur protestant, lui a mis le pied à l’étrier, le jeune a vite appris à jouer l’harmonium et l’accordéon avant de s’ouvrir à toutes les musiques.

Paris

C’est donc un jeune artiste presqu’au complet qui quitte son pays natal pour Paris en 1950. Dans l’hexagone, il s’inscrit en Sorbonne pour préparer une Licence en anglais. C’est également l’époque où il fait la compagnie d’un certain Manu Dibango.

Journaliste

Francis Beby qui a étudié la communication et le journalisme aux Etats Unis continue de chanter et sort « L’Eté du Lac Michigan ». Il rejoint radio qui allait devenir Radio France international (RFI) en tant que reporter.

Ecrivain

L’artiste est aussi un écrivain épanoui. Il est l’auteur notamment de « Le Fils d’Agatha Moundio », chef-d’œuvre couronné par le Grand prix littéraire de l’Afrique noire en 1968.
Il travaille pour l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture pendant plusieurs années en dirigeant son département musique.

Premier concert

Le musicien multicarte fait son premier concert sur le tard, à presque 40 ans, au Centre américain à Paris. A l’époque, « il présente un répertoire chanté en douala, en français et en anglais, inspiré des chants bantous et des polyphonies pygmées », rappelle un confrère en ligne mais son premier album, baptisé « Idiba », ne sort qu’en 1972.

Succès

Le succès des années 80 lui ouvre les portes des prestigieuses salles dans le monde entier. Il se produit à Paris, New York, Berlin, Oslo, San Francisco, etc.

Crise cardiaque

En 2001, Francis Bebey décède d’une crise cardiaque chez lui dans la capitale française. Une année plutôt, il sort l’album « M’Bira Dance ». Il laisse une empreinte indélébile dans la musique africaine.

Fabrice Kossivi  avec Rfi musique