Flambée des prix : les fournitures scolaires n’y échappent pas, attention à la spéculation !

Au Togo et dans la plupart des pays de la sous-région, le phénomène de la vie chère n’a de cesse de préoccuper les populations et les gouvernants. Ce phénomène caractérisé par l’augmentation des prix des produits de premières nécessités dans les marchés, est lié à des facteurs exogènes.

 

Malgré la multiplication des mesures prises par le gouvernement togolais à intervalle régulier afin d’aider la population à faire face à ce phénomène de la vie chère, les prix ne cessent de flamber.

A un peu plus d’un mois de la rentrée scolaire, l’on s’interroge sur ce qui attend les parents d’élèves dans les librairies et autres marchés de ventes des fournitures scolaires. Nous sommes quelque part dans la préfecture
d’Agoè-Nyvé en face du stade, un lieu très visité par les parents d’élèves à la veille de chaque rentrée scolaire.

Quels sont les prix des fournitures scolaires à presque un mois de la rentrée scolaire ? Le constat est amer : les prix
des cahiers et autres fournitures scolaires ont augmenté. Le paquet de cahiers de 100 pages vendu à 1000f l’an dernier vous revient à 1500 fcfa soit une augmentation de 50% en ce début du mois d’août. Il y a lieu de s’interroger, jusqu’où iront ces prix ?

 

Il faut noter qu’outre les manuels scolaires, la plupart des fournitures scolaires qui inondent le marché togolais sont importées de l’extérieur et ces augmentations à la limite anarchiques sont dictées par les spéculateurs qui avancent pour argument, la fameuse flambée des prix à laquelle fait face le monde entier. Il parait
important que le gouvernement régule les prix des fournitures scolaires afin d’ éviter aux parents d’élèves des additions salées à la veille de la rentrée scolaire.

Pas plus tard que la semaine dernière, l’Exécutif a annoncé deux nouvelles mesures ciblées notamment, la baisse des tarifs de franchissement aux postes de péage et la prorogation de la suspension du paiement des taxes de tickets de marché sur tout le territoire.

Malgré ces mesures, les prix continuent de grimper à une vitesse vertigineuse. Il urge un contrôle des prix sur le marché