Liberté de la presse : des journalistes togolais en ligne de mire

Depuis l’annonce du scandale Pegasus au Togo, les autorités Togolaises sont restées silencieuses. Elles n’ont ni infirmé, ni confirmé les révélations du consortium de 17 médias internationaux, sur l’espionnage des journalistes. Face à ce mutisme Nathaniel Olympio sort de son silence.
 
 
 Sur sa page Facebook, le président du parti des Togolais, s’est prononcé sur le dernier scandale d’espionnage international qui ne semble visiblement ne pas ébranler les autorités de Lomé. L’homme politique ne comprend pas cette démarche des autorités togolaises, d’espionner des journalistes qui ne font que leur travail.
 
 
« Pegasus est un puissant outil destiné à traquer les terroristes. Quel peut être l’objectif quand des journalistes en sont la cible ?Quand on voit le profil des journalistes ciblés au Togo, Ferdinand Ayité, Carlos Ketohou et Luc Abaki, on peut affirmer que leurs publications ne sont pas une menace pour la sécurité de l’Etat. Rien donc ne justifie qu’ils soient traqués comme des ennemies de la République. » s’indigne Nathaniel Olymppio
 
Pour lui, il n’est pas normal que des journalistes qui ne font que leur devoir fassent l’objet de ces pratiques.
« En revanche, certaines de leurs publications dévoilent des indélicatesses des barons du pouvoir et des travers qui sont opérés dans les sphères de l’Etat. Serait-ce la raison de leur ciblage ? A quelles fins ? Pressions, menaces ou intimidations ? En tout état de cause, leurs droits fondamentaux sont violés par un Etat qui est supposé en être le garant. Décidément, la liberté de la presse au Togo reste une vue de l’esprit. » conclut-il.